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- "Le rapport de l'Institute of Medecine porte un jugement sévère sur un programme national de recherche à haute visibilité. Les responsables du National Cancer Institute se sont assoupis. Une réponse sérieuse est attendue", explique un éditorial du Lancet à propos du rapport sur le système américain des groupes coopérateurs d'essais cliniques (voir le premier alinéa de ce billet et cet autre éditorial, d'une tonalité similaire, paru dans le New York Times).
- "La plus grande étude sur les effets à long terme des téléphones portables a été lancée jeudi dernier, elle vise à suivre au moins 250 000 personnes dans cinq pays européens pendant 30 ans", rapporte Reuters (voir aussi BBC News et, sur un ton plus ironique, ce billet du blog Gizmodo : "on saura en 2040 si les téléphones portables sont cancérigènes").
- Selon BBC News, le projet UK Biobank, "l'un des plus importants projets de recherche de l'histoire", aura bientôt atteint son objectif de recruter un demi-million de participants.
- "Recherche "cobaye" pour tester médicaments", affirme Le Figaro en titre d'un article consacré au lancement, par le Centre national de gestion des essais de produits de santé, d'une "campagne d'information et un site internet fort bien fourni pour informer et "recruter"."
- Sur le blog Science-Based Medicine, le chirurgien David Gorski (aussi connu sous le pseudo Orac) tire des leçons du congrès annuel de l'American Association for Cancer Research, notamment à partir d'une communication sur "la complexité du cancer".
- IMS Health a publié un rapport sur les prévisions 2010-2014 du marché mondial des produits pharmaceutiques : "l'organisme anticipe des taux de croissance annuels de 5 à 8%" (voir ici la traduction en français du communiqué de presse).
- Suite à la publication du rapport de l'INCa sur la survie des patients atteints de cancer en France, Libération affirme que "le cancer desserre son étau", tandis que, sur son blog, Catherine Cerisey s'inquiète : "soyons clair, le cancer est ce qu'il est, à savoir une maladie pernicieuse que l'on ne sait pas encore éradiquer... et finalement à bien y réfléchir, je me demande si je ne préfère pas vivre à l'ombre de la rémission, plutôt que dans l'imaginaire d'une pseudo guérison médiatique... Déclarer le cancer guéri ne l'empêchera pas de récidiver... Et finalement, à vouloir aller trop vite, nous allons nous retrouver face à un décalage ingérable entre ce qui est avéré et ce que l'on aimerait qui le soit."
- Isabelle de Lyon, l'auteure du blog La Gniaque, rebondit sur la lecture du livre d'Emmanuel Carrère, "D'autres vies que la mienne": "il dit que ce qui le met le plus en colère, je crois même qu'il parle d'envie de meurtre, c'est lorsque la personne qu'il a en face de lui vante son courage, sa persévérance et poursuit toujours en affirmant que s'il s'en est sorti c'est grâce à son moral, à son état d'esprit. Comme lui, je déteste ce genre de discours par ce qu'il sous-entend pour ceux qui ne s'en sont pas sortis." Et, plus loin : "j'ai eu plus de mal psychologiquement à réapprendre à vivre normalement qu'à affronter les traitements. Tant que j'étais dans la bataille, je subissais, je me battais, je n'avais pas le choix. Et puis lorsque la vie est revenue se présenter à moi, je ne savais plus comment m'y prendre sans être submergée par cette angoisse de mourir à tout moment."